J’écris, c’est juste là… Qui sait?
Je regarde les chats impassibles ,
Installés, l’un sur une chaise , l’autre sur le canapé.
Hier, ils étaient côte à côte , immobiles
et abandonnés au sommeil, comme deux sculptures jumelles.
D’humeur versatile,
Les chats apparaissent dans le calme de la maison comme des gardiens du temps,
Les gardiens d’une tendresse infinie, et pulsatile,
Les gardiens d’un temple étrange.
J’écris, je suis attirée par le fond.
Le fond de quoi? Le fond, là-dedans.
© Véronique Bonnet