Le bruissement passe,
D’un ou d’une…
Peut être une fine guêpe, ou alors un bourdon dans le vent chaud…
Laissez donc vos oreilles ouvertes,
A d’autres vibrations entendues.
Sentez, ces parfums de fleurs attirantes que vous ne voyez pas encore…
Caressez lui le coin de la bouche
Et laisser le sourire faire apparaître la fossette, la douceur attendrir la pointe de sensualité,
Et la sensualité faire dresser l’essaim des désirs…
Soupesez la proposition…
Humer le parfum de lilas, ou peut-être, celui de l’ylang Ylang, et commencez à agiter le lac intérieur en profondeur.
Comment faire, dites-vous?
Ma foi, je n’en sais rien, on a rarement tous les ingrédients…
Laissez -vous surprendre, improviser, par ce qui est là, jusqu’à ce que la préparation chauffe.
Laissez frissonner et rougir…
Alors, à bonne température – que vous seuls connaissez –
Laissez le mouvement lent délier les corps et la nudité nimber la nuit d’amour et de suaves paysages.
À ce moment précis , et si vous preniez un temps pour laisser la guitare gratter la peau,
Amplir les coeurs brûlants?
Vous pourriez peut-être, de mouvements en mélanges,
De sensations tutti frutti en dunes douces , en sable émouvant,
Vous laisser ravir par le parfum.
Sa présence est dense, puissante.
Prenez votre temps pour écouter alors la vibration agir, rugir ,
Et la vague venir de loin et éclabousser les corps.
©Véronique Bonnet
La lecture conjointe des deux sujets du mois m’a inspiré ce texte. C’est donc ma participation aux deux défis suivants :
- Pour : A vos claviers : » Composer un texte sous la forme d’une recette qui ne se mange pas « , thème proposé par Estelle de « L’atelier sous les feuilles ».
- Pour : L’agenda ironique de mai : « NU, NUE, NUS, NUES…. déshabillez-vous! » , proposé par Valentyne de « La jument verte ».