
Le temps de me poser pour écrire ou lire m’a manqué ces temps-ci… Il fallait tracer, faire, suivre le mouvement trop rapide, s’oublier, jusqu’au warning, cet agacement qui me ramène à l’oscillation intime. Je reviens déposer une poésie du bourgeon, de l’émergence, face à la culture de l’urgence…
La neige fond, dévoile le bourgeon,
Et l’arrêt devient rideau de vie
D’une nouvelle partition.
Qui sait, souris!
Ce matin, l’air se pare de parfum de toujours,
De ces petites fleurs blanches, invisibles
Allez, monte à bord!
Tout est là, émerveille encore
Qui sait l’animal animé
D’un dessein fabuleux
et d’un libre trésor !
©Véronique Bonnet

vue du Mont Mezenc, Auvergne