
Le temps de me poser pour écrire ou lire m’a manqué ces temps-ci… Il fallait tracer, faire, suivre le mouvement trop rapide, s’oublier, jusqu’au warning, cet agacement qui me ramène à l’oscillation intime. Je reviens déposer une poésie du bourgeon, de l’émergence, face à la culture de l’urgence…
La neige fond, dévoile le bourgeon,
Et l’arrêt devient rideau de vie
D’une nouvelle partition.
Qui sait, souris!
Ce matin, l’air se pare de parfum de toujours,
De ces petites fleurs blanches, invisibles
Allez, monte à bord!
Tout est là, émerveille encore
Qui sait l’animal animé
D’un dessein fabuleux
et d’un libre trésor !
©Véronique Bonnet

vue du Mont Mezenc, Auvergne
Mars est déjà loin alors que les bourgeons ont éclos et pour beaucoup continuent de nous offrir bien des merveilles de saveurs, couleurs et senteurs… L’automne semble bien tardif cette année, voilà qui promet bien des émotions à vivre et partager, j’en ai le coeur empli, oui merci pour ce texte qui empli ce genre de corbeille,
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Merci étoile 31 pour avoir déposé dans la corbeille 😏
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Des Neiges de l’Aubrac bourgeon du printemps jusqu’au feuille de l’automne voilà une bien large corbeille pour bien des trésors, jolies photos, merci
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Merci pour ce poème délicat, attentif à la beauté de la nature. Pour écrire il faut effectivement des moments de calme, souvent difficiles à trouver !
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Merci ! Oui, et la nature m’est d’une précieuse aide pour me poser au milieu du « tant »
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Je comprends, je suis dans le même cas !
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