Devant cette vibrante étendue outremer
caressé par un soleil de fin de journée,
le corps respire, le vent vient chercher une place.
Des rayons doux mais pourtant plus profonds qu’au zénith où ils brûlent la surface…
Capables de dissoudre dans la scintillante bleutée,
l’humeur, la réactivité, et renvoyer un miroir de beauté
dans lequel je plonge avec un ravissement sans mot,
le temps d’une vague qui s’étale sur la grève.
Que dire devant l’écho d’un monde parfait en essence,
en présence.
Quand aimerons-nous assez
ces éléments qui nous aiment?
extrait de « poésies de l’antre-temps » Véronique Bonnet, éditions Edilivre