( Graphisme Aurélien Cattin)
Le printemps, ça n’a l’air de rien,
Ça commence par un parfum de fleurs fraîches le matin.
Une odeur de jeune herbe, une pousse duveteuse,
un bourgeon, un chant d’oiseau, un filet de clair soleil.
Tout en délicatesse, et pourtant porteur de la puissance de l’été. Respect pour ce sublime intime qui pointe.
Une bulle d’instant, au fil de la vie.
Quelle est cette corde qui sera coupée un jour par les Parques, au clair de la lune, au cœur de l’été… Qui sait?
Mon ami Pierrot, prête moi ta plume pour écrire les maux, jouer avec eux, décrire la vie, la joie d’être,
et suivre l’empreinte, jusqu’à cet étrange fleuve intérieur qui rejoint l’océan du grand tout.
Jusqu’où va t-il?
Si cela ressemble à un printemps, c’est parfait.
Véronique Bonnet
Voir une nouvelle pousse, aléatoire,
Etre là le jour de l’ouverture de la fleur que l’on guettait,
C’est la surprise charmante et fraiche du matin.
Véronique Bonnet
extraits de « Poésies de l’antre-temps » Ed Edilivre
Graphisme : Aurélien Cattin
Un brin tant Verdi
Aria
Pousse ta voie
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Merci beaucoup Niala, j’aime le blog pour ces échanges, encouragements; je cherche, je gratte, dans mon coin; je regarde autour
belle journée à vous
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